Cinquième Sens sacre le vert fragrance du printemps

L’idée a commencé à germer cet hiver au studio de création de Cinquième Sens. Peut-être lorsque Greenery a été consacré couleur de l’année 2017 par Pantone. Les 4 parfumeurs-créateurs Camille Leguay, Alice Dattée, Sarah Burri et Isabelle Ferrand ont alors commencé à préparer leur célébration olfactive du printemps en « interprétant, imaginant et sublimant toutes les nuances de la couleur verte ». «Tout naturellement, l’équipe s’est répartie les différentes directions de la création, librement, sans contrainte de coût. », précise Isabelle Ferrand, à la tête de Cinquième Sens.

Tandis que les bourgeons commencent à exploser sur le Champs de Mars, la Green Week s’invite rue Monttessuy, dans un décor jungle. La promenade à travers les créations olfactives démarre par une « mise en bouche » autour du vert / gourmand, avec notamment une réinterprétation du biscuit Figolu ® dans une version bougie, sablée et craquante à souhait. Traité en parfum d’ambiance, le vert arbore plusieurs facettes : celles ozoniques d’une canopée tropicale d’où émanent des effluves d’oxygène, celles boisées de la sève qui monte, celles plus salines de la griffe de sorcière, plante ficoïde s’agrippant au ras du sable des dunes.

Dans la construction des eaux de toilette, les notes vertes se sophistiquent Elles entraînent le nez vers des territoires imaginaires : une forêt profonde bordée de lentisque, issue d’un conte moderne, un paysage pur marqué par la présence de la déesse Osiris, ou encore un tapis de trèfle sauvage citronné, imprégné de rosée. Pour la dernière étape, la règle du jeu se corse autour de 2 challenges enracinés dans l’univers aromatique : 100 % naturel et 100 % synthèse. L’un de ces parfums, tout en verticalité, est inspiré par le mur végétal de Patrick Blanc qui s’étend sur le mur du Musée du Quai Branly, juste à quelques pas. Cette Green Week donne furieusement envie de se mettre au vert.

Cinquième Sens 

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